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- Retour sur la CAP de Juin 2003
- Un bilan du groupe de travail qui se fait attendre
- Les Rémunérations Accessoires et la défense des droits (suite)
Bilan de
la pétition lancée en Décembre 2002 Le S.T.P. vous avait sollicité en lançant une pétition en Décembre
2002 pour protester contre la rupture du principe d'égalité entre les techniciens et
les personnels de la maîtrise ouvrière. Cette situation était d'autant plus injuste que
la Ville rechignait, dans le même temps, à transposer à notre corps les mesures prises
à l'Etat pour nos collègues de l'Equipement. Afin de paraître crédibles auprès du Maire de Paris, nous
avions convenu qu'un retour d'au moins 50 % de pétitions (325) serait un minimum avant un
envoi massif. Le feu allumé par le vent de protestation de nombreux
techniciens, causé par l'impression d'être les laissés pour compte d'un exécutif et
d'une administration indifférents, s'est vite éteint. Même avec une relance, le nombre
de pétitions retournées restant faible (112 au dernier décompte) il nous est apparu
plus raisonnable de renoncer à les communiquer au Maire. Toutefois, nous tenons, aujourd'hui, à remercier les signataires
de notre requête et ne pouvons qu'encourager les autres à se mobiliser dans des luttes
futures qui prendront d'autres formes. Nous savons par expérience et ce quelque soit l'actualité, à
l'inverse des personnels ouvriers, que par nature le corps des techniciens supérieurs
reste difficile à mobiliser. Pourtant, nous ne sommes pas pour autant résignés car nous
savons que les revers sont source d'enseignement et serviront notre stratégie construite
avant tout sur l'honnêteté. |
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Une répartition des primes en l'absence
de règles à la Ville Les précisions données dans cette circulaire de plus de 30
pages, sur la répartition et le calcul même de ces primes nous a fait prendre conscience
du fossé qui sépare ce texte et le flou volontairement entretenu dans sa répartition à
la Ville. C'est pourquoi, en toute logique, en tant que bénéficiaires des
I.S.S., nous avons demandé au directeur des ressources humaines de nous communiquer la
circulaire d'application Ville de Paris. - la présence d'une dotation complémentaire pour
intérim de 800 euros pour tout agent assurant, pendant un temps donné, le
remplacement d'un supérieur hiérarchique ; Au regard de notre expérience, mais aussi des informations
provenant de situations particulières, nous avons tout lieu de penser que ces points ne
sont pas appliqués de façon systématique à la Ville. Nous rappelons ci-dessous, les valeurs basses, moyennes et hautes des I.S.S. en euros et par grades
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Retour sur la CAP de Juin 2003 Nous ne pouvons tout d'abord que déplorer à nouveau cette
année la faiblesse du nombre de promotions possibles (surtout au vu du nombre de
promotions accordées aux personnels ouvriers). La promotion au grade de principal de 5 techniciens supérieurs
parmi 179 remplissant les conditions n'a pas posé de difficultés et ce, malgré le
sentiment de gérer la pénurie. Concernant les promotions au grade d'en chef, au nombre de 14
pour 147 TSP, elles n'ont pas pu être prononcées, deux directions soutenant leurs
propositions. Les élus UCP-STP ne sont pas opposés au principe de la promotion au choix. Celle-ci est naturelle, et permet en quelque sorte une évolution de carrière à des agents qui n'ont pu, par leur indisponibilité ou d'autres raisons, passer des concours. Par contre nous n'admettons pas que des agents soient proposés
au grade supérieur trop rapidement avec en définitive, deux promotions au choix et ceci
bien avant les techniciens supérieurs principaux issus du concours, possédant plus
d'ancienneté et une note comparable. Devant cette situation de blocage, l'adjoint au maire qui
présidait la séance a décidé d'autorité de retirer et de reporter à octobre le
dossier des promotions au grade d'en chef. Cette précision étant faite, nous pensons que les techniciens
comprennent ainsi de façon plus précise notre positionnement et notre souci de traiter
chaque dossier avec équité et honnêteté. |
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BILAN DU GROUPE DE TRAVAIL DES TECHNICIENS SUPERIEURS Une dernière réunion de bilan du groupe de travail des
techniciens supérieurs, présidée par les représentants de la Direction des Ressources
Humaines (D.R.H.), devait se tenir le 1er juillet 2003. Alors que les conditions d'un statut local, liées aux décisions
d'une autorité élue, ne sont pas garanties sur le long terme. Gageons que comme dans beaucoup de cas à la fonction publique et
même à la Ville, la constitution d'un groupe de travail n'a pas été un prétexte pour
gagner du temps dans le cadre d'un budget municipal resserré sur les priorités de la
mandature. Rappel de nos propositions faites lors du groupe de travail : (1) Pistes de
réflexions proposées par le STP à la DRH : - attribution de la NBI à l'ensemble du corps à l'identique
des techniciens de laboratoire (2) Transposition
des mesures prises à l'Etat : |
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Les Rémunérations Accessoires et la
défense des droits Une petite histoire - Quand on frappe à la bonne porte
(suite) Suite à notre intervention auprès de la D.R.H. et de la direction concernée (voir flash de Juin 2003), la valeur des rémunérations accessoires de ce technicien est revenue comme par magie dans le minima prévu (-10 %). Ceci tend à prouver que notre démarche n'a pas été inutile. Malheureusement, la direction de ce technicien, en liaison avec
la D.R.H., tout en rétablissant une situation auparavant anormale a clôturé ce
contentieux sans lui verser les arriérés sur les 5 années précédentes. Nous invitons les techniciens se trouvant dans une situation similaire à entamer la même démarche avec ou sans notre appui (mais de préférence avec ). |